Vendredi 10 septembre 2010 à 11:54

 Après l'avoir feuilleté dans la grande librairie, je suis rentrée avec ce livre serré entre mes bras dans son sac en papier, comme si ma vie en dépendait. Et puis après avoir passé trente-six, trente-sept, trente-huit heures sans dormir, j'ai trouvé le sommeil à la page cent trente-deux. Un coup de coeur pour une vie simple. Je dis souvent que je ne veux pas vivre ici, et encore moins comme ça. Où comptes-tu aller, alors ? Peut-être qu'il me faut simplement ça. Me réveiller et ne pas me souvenir. Et chercher sans relâche jusqu'à ce qu'au bout de la course, je puisse être seule à deux. 

"Alphonse a erré longtemps, à se demander comment donner un sens à sa vie. Enfin, surtout que ça manque vachement de panneau une vie.
Parce que le chagrin du vide de tout, il est difficile à consoler. Surtout quand y a personne. Et que ça, c'est ce qui manque le plus. Mais qu'on ne le sait pas vraiment."
 
Sibylline, Capucine et Jérôme d'Aviau, Le trop grand vide d'Alphonse Tabouret

 
 
 
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