Vendredi 4 mai 2012 à 0:00


 for good.


Mercredi 19 janvier 2011 à 19:38

          Lots of important moments in stories happen in stations. Two pairs of eyes meet, and that's a beginning. Two persons in tears wave hands as the train starts rolling, and that's an end. 

           For us, it's just a part of the story. Easy and simple, like every single second we spend together.

          Our story isn't written yet, and we like it this way. We don't know what tomorrow will be made of. We just work together to make it beautiful, and to make it our own. Our own future, our own story.

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Tu peux me traduire ça ?
Bah. Je t'aime.                  

Mardi 14 décembre 2010 à 14:27

Alors on rêve. C'est comme un monde parallèle où on aura réussi et où tout sera plus facile. On se tient au bord du trou béant qui nous sépare de ce bel univers, et on reste là, terrorisés, pris de vertiges, l'esprit embrumé. Comme si un pont allait tomber du ciel pour nous permettre de changer de vie. Alors on réalise. On se regarde. On se prend par la main. 
 
On aura un appart très clair avec une chambre et un grand lit, et un chat. On partira en vacances, on ira a New York. On vivra.
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On saute.

 

Vendredi 10 septembre 2010 à 11:54

 Après l'avoir feuilleté dans la grande librairie, je suis rentrée avec ce livre serré entre mes bras dans son sac en papier, comme si ma vie en dépendait. Et puis après avoir passé trente-six, trente-sept, trente-huit heures sans dormir, j'ai trouvé le sommeil à la page cent trente-deux. Un coup de coeur pour une vie simple. Je dis souvent que je ne veux pas vivre ici, et encore moins comme ça. Où comptes-tu aller, alors ? Peut-être qu'il me faut simplement ça. Me réveiller et ne pas me souvenir. Et chercher sans relâche jusqu'à ce qu'au bout de la course, je puisse être seule à deux. 

"Alphonse a erré longtemps, à se demander comment donner un sens à sa vie. Enfin, surtout que ça manque vachement de panneau une vie.
Parce que le chagrin du vide de tout, il est difficile à consoler. Surtout quand y a personne. Et que ça, c'est ce qui manque le plus. Mais qu'on ne le sait pas vraiment."
 
Sibylline, Capucine et Jérôme d'Aviau, Le trop grand vide d'Alphonse Tabouret

 
 
 
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Dimanche 2 mai 2010 à 14:20

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Je crois qu'au fond on rêve tous de mettre les voiles à destination d'on-ne-sait-où. Peut-être un endroit où on pourrait tout recommencer, en laissant à d'autres la décision de foutre en l'air ou pas ce monde, car c'est un poids que l'on ne veut pas porter. On aurait de la corde à arc en tendon de boeuf, on taillerait nos flèches, et on essaierait de se rappeler comment faire du feu avec deux bouts de bois, et d'où nous venait cette patience pour attendre que les choses nous viennent de la terre.

Mais bien sûr, on n'y croit pas vraiment. Alors on reste là, on survit, tellement désabusés qu'on en arrive à regretter des temps que nous n'avons même pas connus, à être nostalgiques d'années vécues par d'autres.
Malgré tout on apprécie encore ces moments passés au bord de l'eau, avec de la musique et dans l'air le rire des copains.
La seule chose que l'on devient certain de devoir trouver, c'est la personne pas comme les autres qui nous rendrait cette vie un peu plus douce, parce que maintenant à vingt ans on se sent déjà vieux, et un peu trop seul au monde.

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